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Les ruptures de stock des médicaments

Les ruptures d’approvisionnement de médicaments constituent une véritable préoccupation de santé publique. En effet, près de 530 signalements de médicaments en rupture de stock ont fait l’objet d’une déclaration à l’ANSM en 2017, soit une augmentation de 30% en un an.

On parle de rupture d’approvisionnement lorsqu’une pharmacie d’officine ou une pharmacie à usage intérieur (PUI) est dans l’incapacité de dispenser un médicament à un patient dans un délai de 72 heures. 
 
Les causes des ruptures sont multiples : défaillance des outils de production, capacité de production insuffisante, difficultés d'approvisionnement en matière première, défaut de qualité du produit fini, ou encore augmentation du volume des ventes. 

Le marché du médicament est également un marché mondialisé, la moindre défaillance dans la chaine peut créer une rupture de stock généralisée à l’Europe entière : nous sommes alors en compétition avec les différentes filiales qui allouent les stocks là où les prix de ventes sont les plus avantageux.
Quant aux conséquences des ruptures, il y en a trois essentielles. La difficulté d’accès aux traitements pour la prise en charge des patients. Puis l’augmentation des dépenses liée à des dépannages hors marché négocié Et enfin la fréquentation des établissements privés. Elle peut être pénalisée face aux établissements publics disposant de stocks plus importants et d’un accès prioritaire aux traitements, compte tenu des contrats du code des marchés publics.

Face à cette situation, les actions d’Helpevia sont plurielles : renforcement des engagements contractuels avec les fournisseurs, signalement des ruptures aux autorités et recherche de solutions alternatives pour les adhérents.
En parallèle, en tant que membre du « CLAPS » (Club des Acheteurs en Produits de Santé), qui fédère les principales structures d’achat  publics et privées, Helpevia participe à des groupes de travail. L'objectif est de mettre en place des actions conjointes avec toutes les parties prenantes : ANSM, DGS, LEEM, GEMME, Académie de Pharmacie. Une liste de médicaments « critiques » est ainsi en cours d’élaboration pour cibler des mesures correctives concertées pouvant avoir des impacts à court comme à long terme.

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